mardi 11 novembre 2014

Inauguration Monument aux Morts



Zalana : Un 11 novembre pas comme les autres

Les années passaient et les Zalanais, le coeur pincé, suivaient à la télévision la commémoration de l’armistice célébrée dans toute la France de la plus grande ville au plus petit village. La peine au coeur, ils pensaient à leur père, à leur frère, à leur ami, leur voisin, à tous ces natifs du village qui sont tombés sur les champs de bataille, de la Grande Guerre, de la Seconde dont tout le monde espérait qu’elle sera la dernière et de la Guerre d’Indochine parfois injustement oubliée.

Depuis 2014, ce sentiment est estompé : en ce 11 novembre 2014, Laurent Marchetti, maire, inaugurait un Monument aux Morts en présence du président national des Anciens Combattants, d’un détachement de l’Armée de l’Air, des maires de villages voisins et des dizaines de Zalanais.

Le maire, dans une allocution grave, a rappelé « qu’aujourd’hui, à Zalana, l’histoire nous a rattrapés … » Et d’évoquer ce 28 juin 1914, voilà 100 ans, quand « il a suffi qu’un jeune nationaliste serbe assassine l’archiduc François-Ferdinand, l’héritier du trône austro-hongrois et son épouse, pour que l’étincelle de la guerre mette le feu au monde. Le bilan est lourd : 17 millions de morts, 9 millions tués au combat et 8 millions de civils auxquels il faut ajouter 20 millions de blessés… Au cours de l’Histoire, aucun conflit n’avait été aussi meurtrier ».

Surtout, Laurent Marchetti a mis l’accent sur le très lourd tribut payé par les Zalanais et à l’écouter attentivement le bilan est dramatique ramené à la population du village.

Pour eux et pour le souvenir, afin que les jeunes qui se réunissent à la Croix, n’oublient jamais, ce monument s’imposait comme une évidence.

Et chacun de penser en son for intérieur et d’espérer que d’autres dates, d’autres noms ne viennent pas s’ajouter à une liste déjà bien trop longue.

La Marseillaise et le Chant des Partisans parachevèrent une cérémonie qui restera dans les mémoires.

La matinée prit fin par un cocktail à l’Auberge Chez Doumé.

Jean Pierre JUAN































 
 




 

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